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Consentement et basculement au Proche-Orient. Les reconfigurations politiques et sociales au prisme des conflits et des résistances en Israël/Palestine, au Liban et en Syrie
Publié le 6 mai 2025
– Mis à jour le 6 mai 2025
Colloque organisé en partenariat avec l'Université catholique de Louvain
Les conflits en Israël/Palestine, au Liban et en Syrie dépassent les affrontements militaires et géopolitiques : ils révèlent l’acceptation tacite de l’écrasement de certaines sociétés, comme l’analyse Didier Fassin. Ils mettent aussi en lumière les notions de consentement et de basculement, illustrées par Samir Kassir.
Le consentement désigne la manière dont les populations intègrent un ordre imposé, parfois sous contrainte. En Israël/Palestine, les politiques de contrôle israéliennes façonnent la domination et ses formes hybrides de résistance. L’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 a marqué un rejet du consentement, suivi d’un basculement vers une guerre à grande échelle et à l’acceptation de fait, au niveau international, de l’écrasement de Gaza. Au Liban, le confessionnalisme est perpétué malgré les critiques, tandis qu’en Syrie, la soumission, réelle ou feinte, au régime El-Assad illustrait ce consentement sous pression.
Le basculement marque une rupture dans ces dynamiques. Il s’est manifesté en 2021 par les mobilisations palestiniennes transfrontalières et, en 2023, par l’activation de l’”axe de résistance”. Au Liban, la contestation de 2019 visait le confessionnalisme, tandis qu’en Syrie, la chute d’Assad en 2024 a reconfiguré le pouvoir.
La réflexion interdisciplinaire proposée par ce colloque interroge la manière dont les sociétés oscillent entre acceptation, résistance et transformation.
Comité scientifique
Elena Aoun, Université catholique de Louvain (GERMAC)
Suzan Gibril, Université libre de Bruxelles (CEVIPOL)
Vincent Legrand, Université catholique de Louvain (GERMAC)
Jihane Sfeir, Université libre de Bruxelles (REPI |OMAM)
Christophe Wasinski, Université libre de Bruxelles (REPI | CREG)
Programme (PDF)
Affiche
Inscription obligatoire : https://forms.office.com/e/4RyRfdN6NV?origin=lprLink
Le consentement désigne la manière dont les populations intègrent un ordre imposé, parfois sous contrainte. En Israël/Palestine, les politiques de contrôle israéliennes façonnent la domination et ses formes hybrides de résistance. L’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 a marqué un rejet du consentement, suivi d’un basculement vers une guerre à grande échelle et à l’acceptation de fait, au niveau international, de l’écrasement de Gaza. Au Liban, le confessionnalisme est perpétué malgré les critiques, tandis qu’en Syrie, la soumission, réelle ou feinte, au régime El-Assad illustrait ce consentement sous pression.
Le basculement marque une rupture dans ces dynamiques. Il s’est manifesté en 2021 par les mobilisations palestiniennes transfrontalières et, en 2023, par l’activation de l’”axe de résistance”. Au Liban, la contestation de 2019 visait le confessionnalisme, tandis qu’en Syrie, la chute d’Assad en 2024 a reconfiguré le pouvoir.
La réflexion interdisciplinaire proposée par ce colloque interroge la manière dont les sociétés oscillent entre acceptation, résistance et transformation.
Comité scientifique
Elena Aoun, Université catholique de Louvain (GERMAC)
Suzan Gibril, Université libre de Bruxelles (CEVIPOL)
Vincent Legrand, Université catholique de Louvain (GERMAC)
Jihane Sfeir, Université libre de Bruxelles (REPI |OMAM)
Christophe Wasinski, Université libre de Bruxelles (REPI | CREG)
Programme (PDF)
Affiche
Inscription obligatoire : https://forms.office.com/e/4RyRfdN6NV?origin=lprLink
Date(s)
Du 12 juin 2025
au 13 juin 2025