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Habiter les catastrophes écologiques. Perspectives multi-espèces avec Whitehead
Publié le 5 mai 2025
– Mis à jour le 5 mai 2025
Cycle de séminaires REVIP. Intervenante : Valeria Cirillo, Università Roma 3.
Résumé : Valeria Cirillo a soutenu sa thèse de doctorat en philosophie en juin dernier, intitulée Habiter les catastrophes écologiques. Perspectives multi-espèces de la philosophie spéculative d'Alfred North Whitehead, fruit d’un travail entre l’université de Roma 3 et le groupe de recherche GECO (Groupe d'étude constructiviste) de l'Université Libre de Bruxelles.
Le point central de ses réflexions s’est concentré sur deux zones humides – le Marais Wiles (Bruxelles) et le lac Bullicante (Rome) – apparues en ville à la suite de dommages anthropiques, notamment la rupture des nappes aquifères sous-jacentes causée par des travaux de spéculation immobilière.
Depuis l’émergence de l’eau, deux collectifs composés d’activistes, de militants et d’habitants du quartier se sont mobilisés autour de ces écosystèmes en expérimentant nouvelles formes d’habiter la ville dans une perspective multispécifique.
La thèse de Valeria Cirillo s’ancre dans ces contextes socio-écologiques et cherche à répondre à deux questions fondamentales. Dans une première approche plus théorique, elle a interrogé le rôle de la philosophie, et en particulier la production de concepts, en fonction des besoins des territoires et des communautés qui s’en occupent. En suivant les analyses d’Isabelle Stengers, notamment en tant que lectrice d’Alfred North Whitehead, elle a adopté une méthode de philosophie activiste.
Dans une seconde partie de son travail, elle s’est investie activement dans la production, avec les collectifs concernés, d’un nouveau paradigme esthétique capable de rendre perceptibles et sensibles les liens qui émergent sur ces territoires, afin d’ancrer un nouveau regard capable d’apprécier la valeur non monétisable des dynamiques écologiques et sociales qui s’y déroulent.
Collaboratrice scientifique au centre de recherche en philosophie (Phi-ULB), Valeria Cirillo a réalisé une thèse en philosophie, intitulée Habiter les catastrophes écologiques. Perspectives multi-espèces de la philosophie spéculative d'Alfred North Whitehead. Rédigée en italien et en français, la thèse est le fruit d’un travail entre l’université de Roma 3 et l'Université Libre de Bruxelles, où elle a été accueillie pendant deux ans par le GECO (Groupe d'étude constructiviste). Ses recherches s’inscrivent dans le champ interdisciplinaire des humanités environnementales, mobilisant différentes méthodologies : la philosophie de terrain, la philosophie et l’ethnographie spéculatives, accompagnées de moments de recherche-action participatifs.
Modération : Allan Wei, Université libre de Bruxelles
Avec le soutien de l'Institut interfacultaire des transformations socio-écologiques (iitse)
Mardi 13 mai 2025 de 12 à 14 heures
La séance sera également accessible en distanciel.
Un lunch sera prévu pour les participant.e.s inscrit.e.s.
Inscription obligatoire avant le 12 mai : https://forms.office.com/e/dtEvdB7iKY?origin=lprLink
Université libre de Bruxelles
REPI IEE RT39 Salle Geremek
Avenue F. Roosevelt 39
1050 Bruxelles
Cycle de séminaires REVIP
REVIP est un cycle de séminaires qui a pour but de rassembler des chercheurs en sciences sociales autour de questionnements relatifs aux modes d’existence du « vivant » et de son entrée en politique. Dans cette perspective, les rencontres organisées visent à replacer humains et non-humains au cœur des controverses qui les animent en invitant des intervenants académiques et non-académiques à venir échanger sur leurs recherches et leurs expériences du « vivant » dans leur domaine d’étude et/ou d’action.
Comité d’organisation
Virginie Arantes (REPI, EASt), Camille Chamois (PHI), Emmanuel Charreau (CTP), Alice Dechamps (CEVIPOL), Eléonore De Decker (REPI), Eric Fabri (CTP), Quentin Hiernaux (PHI), Krystel Wanneau (Sciences Po Grenoble, REPI), Christophe Wasinski (REPI), Allan Wei (LIEU)
https://repi.centresphisoc.ulb.be/fr/recherche/revip
Le point central de ses réflexions s’est concentré sur deux zones humides – le Marais Wiles (Bruxelles) et le lac Bullicante (Rome) – apparues en ville à la suite de dommages anthropiques, notamment la rupture des nappes aquifères sous-jacentes causée par des travaux de spéculation immobilière.
Depuis l’émergence de l’eau, deux collectifs composés d’activistes, de militants et d’habitants du quartier se sont mobilisés autour de ces écosystèmes en expérimentant nouvelles formes d’habiter la ville dans une perspective multispécifique.
La thèse de Valeria Cirillo s’ancre dans ces contextes socio-écologiques et cherche à répondre à deux questions fondamentales. Dans une première approche plus théorique, elle a interrogé le rôle de la philosophie, et en particulier la production de concepts, en fonction des besoins des territoires et des communautés qui s’en occupent. En suivant les analyses d’Isabelle Stengers, notamment en tant que lectrice d’Alfred North Whitehead, elle a adopté une méthode de philosophie activiste.
Dans une seconde partie de son travail, elle s’est investie activement dans la production, avec les collectifs concernés, d’un nouveau paradigme esthétique capable de rendre perceptibles et sensibles les liens qui émergent sur ces territoires, afin d’ancrer un nouveau regard capable d’apprécier la valeur non monétisable des dynamiques écologiques et sociales qui s’y déroulent.
Collaboratrice scientifique au centre de recherche en philosophie (Phi-ULB), Valeria Cirillo a réalisé une thèse en philosophie, intitulée Habiter les catastrophes écologiques. Perspectives multi-espèces de la philosophie spéculative d'Alfred North Whitehead. Rédigée en italien et en français, la thèse est le fruit d’un travail entre l’université de Roma 3 et l'Université Libre de Bruxelles, où elle a été accueillie pendant deux ans par le GECO (Groupe d'étude constructiviste). Ses recherches s’inscrivent dans le champ interdisciplinaire des humanités environnementales, mobilisant différentes méthodologies : la philosophie de terrain, la philosophie et l’ethnographie spéculatives, accompagnées de moments de recherche-action participatifs.
Modération : Allan Wei, Université libre de Bruxelles
Avec le soutien de l'Institut interfacultaire des transformations socio-écologiques (iitse)
Mardi 13 mai 2025 de 12 à 14 heures
La séance sera également accessible en distanciel.
Un lunch sera prévu pour les participant.e.s inscrit.e.s.
Inscription obligatoire avant le 12 mai : https://forms.office.com/e/dtEvdB7iKY?origin=lprLink
Université libre de Bruxelles
REPI IEE RT39 Salle Geremek
Avenue F. Roosevelt 39
1050 Bruxelles
Cycle de séminaires REVIP
REVIP est un cycle de séminaires qui a pour but de rassembler des chercheurs en sciences sociales autour de questionnements relatifs aux modes d’existence du « vivant » et de son entrée en politique. Dans cette perspective, les rencontres organisées visent à replacer humains et non-humains au cœur des controverses qui les animent en invitant des intervenants académiques et non-académiques à venir échanger sur leurs recherches et leurs expériences du « vivant » dans leur domaine d’étude et/ou d’action.
Comité d’organisation
Virginie Arantes (REPI, EASt), Camille Chamois (PHI), Emmanuel Charreau (CTP), Alice Dechamps (CEVIPOL), Eléonore De Decker (REPI), Eric Fabri (CTP), Quentin Hiernaux (PHI), Krystel Wanneau (Sciences Po Grenoble, REPI), Christophe Wasinski (REPI), Allan Wei (LIEU)
https://repi.centresphisoc.ulb.be/fr/recherche/revip
Date(s)
Le 13 mai 2025