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L'espéranto, une langue commune pour la gauche de demain ? Séminaire avec Tabatha Fabri (ULB, doctorante EHESS) et Kristine Tytgat (VUB, Kristine Tytgat (VUB, présidente de la Fédération belge de l’espéranto)
Le séminaire du Centre d'Histoire et de Sociologie des Gauches du 13 novembre (18h-20h) sera consacré à l'Histoire de l'espéranto au sein du mouvement ouvrier, présentée par Tabatha Fabri (ULB, Doctorante EHESS). "L’espéranto est une langue internationale créée en 1887 par un Juif polonais. Dès le début, l’espéranto est créé comme un projet philosophie et politique pour faire passer des idées de pacifisme et d’internationalisme et de solidarité entre les peuples. Mais quels sont ses liens avec les mouvements de gauche ? En quoi l’espéranto pourrait être une langue commune pour la gauche ? L’espérantisme est composé de divers mouvements et sous-mouvements. La conférence reviendra sur l'histoire du mouvement espérantiste ouvrier, engagé pour des valeurs de gauche, en principal l’opposition au nationalisme". La séance sera présidée par Kristine Tytgat (VUB, présidente de la Fédération belge de l’espéranto / Belga Esperanto-Federacio).
L’espéranto est une langue internationale créée en 1887 par un Juif polonais. Dès le début, l’espéranto est créé comme un projet philosophie et politique pour faire passer des idées de pacifisme et d’internationalisme et de solidarité entre les peuples. Mais quels sont ses liens avec les mouvements de gauche ? En quoi l’espéranto pourrait être une langue commune pour la gauche ?
- La période anarchiste espérantiste (1904-1908), représentée par la communauté bruxelloise L’Expérience.
 
- L’association anationale mondiale SAT (à partir de 1921) et de la correspondance qu’elle organise avec le monde entier, y compris entre Bruxelles et l’Union Soviétique, tout en affirmant un rejet radical et spécifique du nationalisme.
 
- Enfin, l’après Seconde Guerre mondiale, afin de comprendre les enjeux du revirement neutralisant d’un mouvement qui cherche à se reconstruire après une interdiction.
 
Tabatha Fabri est historienne, diplômée d’un Master à l’ULB. Son mémoire, intitulé L’internationalisme et la langue internationale “espéranto” : L’internationalisme, le sennaciismo et la nation dans les mouvements espérantistes d’extrême-gauche à Bruxelles (1904–1972), défendu en 2023-2024 sous la direction de Nicolas Verschueren, explore les liens entre idéologies internationalistes et pratiques politiques dans les milieux militants espérantistes. Actuellement doctorante à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), elle poursuit ses recherches sur l’espérantisme de gauche, en élargissant cette fois le cadre géographique de son étude. Ses travaux interrogent les dynamiques transnationales, les réseaux militants et les usages politiques de la langue espéranto dans les mouvements ouvriers. Elle a présenté ses recherches dans plusieurs congrès espérantistes, tels que Retoso, Virtuala Kongreso, SAT Kongreso, ainsi qu’aux Journées des jeunes historiens. Elle interviendra également au colloque Langues et Savoirs où elle présentera le rôle de l’espéranto comme outil pour une vision alternative de l’internationalisme.
Le séminaire est organisé avec le soutien de la Faculté de Philosophie et Sciences sociale de l'ULB.
Lieu : ULB, Campus du Solbosch, bâtiment S, salle Henri Janne, 15ème étage, S.S.15.331
ULB, Campus du Solbosch, 44 avenue Jeanne, 1050 Ixelles, Institut de Sociologie, bâtiment S, salle Henri Janne, 15 ème étage, S.S. 15.331
Plan du Campus : https://www.ulb.be/fr/solbosch/plan-du-campus